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Une nouvelle ministre pour répondre aux masseurs kinésithérapeutes

Mme Brigitte Bourguignon a été nommée, le 20 mai dernier, ministre de la Santé et de la prévention. Elle doit, à ce titre, répondre aux innombrables enjeux, soulevés par tous les soignants en général et les kinés libéraux et hospitaliers en particulier.

Mme Brigitte Bourguignon, une ministre de la Santé face à des enjeux essentiels 

Le suspens quant à l’identité des ministres de la nouvelle mandature d’Emmanuel Macron, président de la République, a été levé vendredi 20 mai. Tous les professionnels de santé, qu’ils exercent en ville ou à l’hôpital, qu’ils soient masseurs-kinésithérapeutes ou médecins généralistes, connaissent désormais leur nouveau ministre de tutelle. L’ancienne ministre déléguée chargé de l’autonomie, Mme Brigitte Bourguignon, a en effet été nommée pour succéder à Olivier Véran. Cette nomination permet donc à ces soignants de connaître leur interlocutrice principale pour les mois et les années à venir, même si elle ne change en rien la feuille de route, qui lui a été confiée.

En effet, comme l’a rappelé le président de la République, la Santé constitue avec l’Éducation Nationale la grande priorité de l’action gouvernementale. Il faut dire que Mme Bourguignon arrive avenue de Ségur, alors que la France traverse, depuis près de deux ans, la plus grave crise sanitaire des temps modernes. L’épidémie de coronavirus a révélé les failles et les problèmes de notre système de santé, et depuis le Ségur de la Santé, organisé à l’été 2020, la transformation de l’hôpital public est devenue une priorité encore plus pressante. La crise des urgences hospitalières (de plus en plus d’établissements sont contraints de devoir restreindre l’accès à leur service d’urgences) en est l’exemple le plus flagrant.

Mais les kinés libéraux sont, à l’instar de bien d’autres professionnels libéraux de santé, à l’attente des premières décisions de la ministre, tant la médecine de ville souffre elle-aussi. En affirmant vouloir « renforcer l’égalité de l’accès aux soins à tous », le président de la République a fixé le cap, en soulignant avoir pris en compte les attentes des Français d’une part mais aussi les revendications des professionnels de santé d’autre part.

La prévention, une orientation forte avec la nomination de la nouvelle ministre de la santé

Comme tous les soignants, les kinés libéraux et hospitaliers ont fait part de leurs propres revendications, notamment à l’occasion des débats organisés au cours de l’élection présidentielle. Avant même qu’elle ne dévoile ses premières mesures et sa manière de travailler, la nomination de Mme Bourguignon a satisfait de nombreux soignants, puisque le Ministère de la Santé et de la prévention s’est substitué à celui des solidarités et de la santé. Un changement d’appellation, qui montre bien que la prévention, un thème cher à la profession de masseurs kinésithérapeutes, sera au cœur de l’action.

Pour les kinés libéraux en particulier, les attentes sont fortes en ce qui concerne les politiques à venir en matière de lutte contre les déserts médicaux. Bien que des mesures aient déjà été prises, les masseurs-kinésithérapeutes sont pleinement conscients que ces dernières ne produiront leurs effets que dans plusieurs années. Or, c’est bien immédiatement qu’il faut pouvoir répondre aux patientes et aux patients, qui peinent, dans certaines régions à se faire soigner. La ministre de la Santé et de la prévention a déjà fait savoir qu’il fallait s’appuyer davantage sur les collectivités locales, seules capables d’encadrer les multiples initiatives en matière d’exercice coordonné (CPTS, MSP, …). Les professionnels de santé attendent enfin la Grande Conférence de Santé, promise par Emmanuel Macron et devant définir les grands axes de transformation de notre système de santé. En attendant, la profession, par la voix de Madame Pascale MATHIEU, présidente du Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes, s’est félicitée de cette nomination :

« Nous entretenons des relations suivies avec Madame Brigitte BOURGUIGNON, depuis 2017 en tant que présidente de la commission des affaires sociales, puis depuis 2020 en tant que ministre déléguée chargée de l’Autonomie. Nous avons toujours travaillé en confiance avec les équipes de son ministère et nous sommes ravis de poursuivre cette collaboration constructive. »

Et vous, pensez-vous que la nomination de Mme Bourguignon est de nature à susciter de nouveaux espoirs pour les masseurs kinésithérapeutes ? Qu’attendez-vous de cette grande conférence de la Santé, qui devrait être organisée dans un avenir proche ?

1 commentaire sur « Une nouvelle ministre pour répondre aux masseurs kinésithérapeutes »

  1. Ce sera encore un grand déballage et aucune suite Structurante pour la santé publique en phase terminale !

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