Libérez l’accès aux soins de kiné …même en prison !
Si la population française éprouve des difficultés à obtenir un rendez-vous médical, certaines catégories de la population sont encore plus exposées comme les personnes incarcérées.
En savoir plusSi la population française éprouve des difficultés à obtenir un rendez-vous médical, certaines catégories de la population sont encore plus exposées comme les personnes incarcérées.
En savoir plusLors des dernières assises nationales de la kinésithérapie, un débat a semblé créer consensus autour d’une évolution de la dénomination même de la profession. Le masseur-kinésithérapeute d’aujourd’hui deviendrait ainsi le kinésithérapeute de demain. Un changement de nom, qui montre combien le métier a évolué.
A l’été 2021, les kinés libéraux et plus généralement tous les professionnels libéraux de santé bénéficiaient d’une évolution de leur protection sociale en cas d’arrêt de travail. Un an après la mise en place du versement de ces indemnités journalières, l’heure d’un premier bilan est arrivé, et de graves dysfonctionnements ont été constatés.
En se dotant d’outils (les algorithmes) de plus en plus efficients et puissants, l’Assurance Maladie communique largement sur ses efforts pour rendre sa politique de contrôle plus efficace. Les kinés libéraux et les autres soignants peuvent le regretter, d’autant plus que ces professionnels de santé respectent, dans la quasi-totalité des cas, les règles légales et déontologiques.
Si l’accès direct aux kinés a été voté pour une expérimentation de 3 années, il n’est à ce jour toujours pas en place. Les hostilités entre les médecins et les masseurs kinésithérapeutes expliquent en partie ce constat, alors que l’IGAS formule 18 recommandations pour rendre cette expérimentation plus efficace.
Voilà bien un titre qui interpelle à un moment où la question des déserts médicaux concentre l’attention de tous les acteurs de la santé. Pourtant, la question a déjà été posée, et la question de la démographie de la profession fait toujours débat.
Mme Brigitte Bourguignon a été nommée, le 20 mai dernier, ministre de la Santé et de la prévention. Elle doit, à ce titre, répondre aux innombrables enjeux, soulevés par tous les soignants en général et les kinés libéraux et hospitaliers en particulier.
La question divise les juristes, et un récent arrêt de la Cour de cassation rappelle les grands principes encadrant la cryothérapie et la cryolipolyse. Ces soins, notamment la cryolipolyse « corps entier », relèvent-ils de la seule compétence des masseurs kinésithérapeutes ?
Des médecins, des kinés, des infirmières, et bien d’autres soignants se mobilisent actuellement contre ce qu’ils considèrent être une dérive dangereuse de l’offre de soins. Ils dénoncent une privatisation de la santé.
L’Assurance Maladie a annoncé une aide exceptionnelle et transitoire à destination de tous les professionnels de santé, dont les kinés libéraux. Pourtant, ces derniers estiment que la réponse apportée par la CNAM n’est pas à la hauteur des attentes de la profession.