[fusion_text]Le baromètre 2017 du moral des professionnels de santé révèle que les masseurs kinésithérapeutes sont les plus confiants et les plus optimistes. Ce titre de champion ne masque cependant pas les sujets d’inquiétude, qui peuvent exister au sein de la profession.
Le moral des masseurs kinésithérapeutes sur la voie du redressement ?
Pour la 6ème année consécutive, l’observatoire CMV Mediforce, filiale de la banque BNP Paribas, a publié son rapport annuel sur le moral des professionnels libéraux de santé. Réalisée en collaboration avec l’Institut Visions & Talents, cette édition 2017, publiée le 27 avril dernier, revient sur le moral et le questionnement des PLS (Professions Libérales de Santé). 8 professions sont concernées : pharmaciens, médecins généralistes, chirurgiens – dentistes, infirmiers, kinésithérapeutes – ostéopathes, vétérinaires, biologistes et radiologues. Même si l’impression générale tend à une amélioration sensible du moral des PLS, les résultats sont à modérer cependant.
Il faut dire, que depuis le lancement de cette étude annuelle en 2011, le moral des kinés et des autres professionnels de santé était à la baisse. Le frémissement, noté en 2015, s’accentue donc en 2016. De là à dire que les professionnels concernés sont optimistes, il y a encore de la marge, puisqu’en moyenne l’ensemble des professionnels de santé attribue la note de 5/10 lorsqu’il s’agit de se prononcer sur la situation générale de la profession. Une note moyenne donc, d’autant plus si on la rapproche de celle obtenue en 2011 (5.7) et qui ne cessait de dégringoler depuis (jusqu’à 4.8 en 2014 avec un frémissement en 2015 à 4.9).
Les masseurs kinésithérapeutes en quête de confiance dans l’avenir !
Les masseurs kinésithérapeutes se montrent bien plus confiants en attribuant la note de 5.7 /10. Comme le souligne le rapport annuel, les masseurs kinésithérapeutes sont les plus optimistes des PLS concernées. Cela ne signifie pas, que ces professionnels ne s’interrogent pas sur les conditions d’exercice de leur profession ni même de leur avenir, bien au contraire. A la question « d’après l’idée que vous vous en faites, comment voyez-vous la situation de la profession dans les années à venir ? », les kinés affichent une confiance prudente avec une note moyenne de 5/10. Plus d’un masseur kinésithérapeute sur 3 (37 %) est plus sévère en attribuant une note inférieure ou égale à 4.
Cet optimisme des kinés se ressent encore lorsqu’il s’agit de conseiller la profession à un jeune souhaitant se lancer. Ils sont ainsi 74 % à afficher leur soutien, quand les PLS en général expriment ce soutien à 51 % seulement. Même s’il est difficile d’expliquer cette confiance dans l’avenir et cet optimisme dans une profession, le rapport souligne que les 94 % des masseurs sont fiers de leur métier (quand la moyenne est à 87 %) et que plus de 9 masseurs sur 10 considèrent leur métier comme très stimulant au quotidien.
Une confiance des kinés pour solutionner les problématiques qui se posent
Loin d’être angélique ou naïve, la perception des masseurs kinésithérapeutes n’élude pas pour autant les problèmes qui se posent. 86 % d’entre-eux affichent leur volonté d’avoir plus de contacts avec les autres professionnels de santé, alors qu’en moyenne, les PLS ne sont que 68 % à exprimer le même désir.
D’autre part, la profession exprime son inquiétude face aux contraintes administratives, qui augmentent avec le temps mais souligne aussi son incompréhension face à l’absence de reconnaissance. On retrouve donc les mêmes griefs que les autres professionnels de santé concernés. Un point ressort cependant comme plus préoccupant pour les kinés que pour le reste des PLS : la question de la rémunération. Si l’ensemble des PLS estime à 43 % que la rémunération est une source de déception, ils sont 58 % des masseurs kinésithérapeutes à exprimer le même sentiment. Ils sont même 79 % (contre 67 % pour l’ensemble des PLS) à estimer que leur travail rapporte peu par rapport à la charge de travail.
Même si les kinés apparaissent comme les champions de l’optimisme et de la confiance dans cette étude 2017, ils expriment néanmoins des inquiétudes et soulignent des sujets de discorde les opposant à leur autorité de tutelle. La profession réussira-t-elle à conserver cette vision plus apaisée de la situation ? La réponse sera donnée avec l’édition 2018 de ce baromètre.
Et vous, quel est votre avis sur votre profession ? Optimisme ou inquiétude ? Quelles sont vos craintes et vos inquiétudes pour l’avenir ?
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Super intéressant !
Vraiment canon !
Cyrille si tu as 5 minutes
Jonathan
Cyril Julien
Une sex-tape?
Oh il me les faut!
Personnellement je suis assez sceptique sur l’avenir. Très fier de mon métier, je suis par contre extrêmement déçu de ce cadre rigide de règles obsolètes qui régissent notre profession et qui nous empêchent de faire évoluer nos pratiques. Quant à la remuneration… tout ce temps et cet argent investi pour récolter des cloplinettes.. heureusement que j’aime ce que je fais, j’espère que ça durera, ma carrière est encore longue…
Elodie Dumanoir J’en arrive à avoir ces articles en suggestion
Laurence Gallienne même les kinés se mettent à attirer la clientèle en mettant des BG….!!!!!
Bonjour, j’exerce en libéral depuis plus de 17 ans et à part de maigres augmentations nous avons vu nous bénéfices diminuer. Quand je vois qu’il va falloir encore attendre 4 ans avant une possible évolution tarifaire de notre activité, ça me fait également peur, mais bon comme vous j’aime mon travail.
Qu’entendez-vous par cadre rigide et règles obsolètes Thomas ?
-Ne pas avoir le droit de faire de la pub: je fais des formations, je développe des compétences dans un domaine qui me passionne, mais je n’ai pas le droit d’en faire la promotion….
-Pour bien des pathologies la science à montré que la rééducation la plus efficace est active : motiver son patient, lui donner un programme d’auto rééducation, bien communiquer sur sa pathologie et la façon dont il doit la prendre en charge. mais d’un point de vue fincancier c’est bien moins intéressant… pour le Kiné!!! Le patient est rapidement autonome, il fait moins de séances au cabinet, un rapide ajustement du programme par téléphone si besoin.. mais ce travail n’est pas du tout valorisé! Je me tire une balle dans le pied en travaillant comme ça… pour 16,13€…
Assez d’accord avec le deuxième point. En revanche pour ce qui est de la pub, heureusement qu’on ne peut pas en faire : les cabinets usines qui font du chiffre assomeraient de pub quand les petits cabinets de campagne aux prises en charges individuelles, et donc aux chiffres plus faibles, ne pourraient pas. Le bouche à oreille et la promotion chez les medecins et professionnels de santé en correlation avec les spécialités doivent jouer leur rôle, davantage que du marketing publicitaire…
Frédéric Paul
oh ça m’étonne haha j’avais l’impression à l’école que c’était la merde d’apres les profs mdr
de tte moi jsuis optimiste for life !
Hélène Merchez je travaille dans un cabinet de campagne avec 3 autres associés, zéro pub depuis que le cabinet est ouvert et on tourne quasiment à plein régime. La meilleure des pubs reste le bouche à oreille… et la qualité de notre travail !
La problématique n’est pas la même dans un cabinet de campagne ou une zone sous dotée ou de toute façon le cabinet drainera toutes les demandes du secteur. En ville ou en zone surdotée c’est bien dommage de ne pas avoir le droit de mettre ses compétences en valeur.
Elodie Dumanoir Et voilà ça continue
Claire Tailhades Vanessa Aïvayan Pasqualini
Els BD
Mathieu Alvarez
Charlotte Nougaret
À découvrir bien que tu ne sois ps débutante
la sopurce: esay kiné lol
la source: easy kiné lol
Manon Fabre
Merci petit coeur 🙂