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Devenir kiné libéral, faut-il étudier en France ou à l’étranger ?

Avant de devenir kiné libéral, chaque étudiant doit obtenir le diplôme d’Etat, que ce soit en France ou dans un pays de l’Union européenne. Et la proportion des étudiants partant étudier à l’étranger est de plus en plus importante. Pourquoi ?

La sélection des étudiants en kinésithérapie, la PACES en questions ….

Tous les acteurs de l’univers médical le savent, les kinés libéraux comme bien d’autres professionnels de santé se plaignent de l’organisation et des modalités du parcours de formation. Pour ce qui concerne les kinés libéraux et hospitaliers, beaucoup regrettent la faiblesse des quotas fixés annuellement par les autorités. Bien que des études soulignent que la démographie des kinés en France est moins en souffrance que celles des médecins et d’autres professions de santé, les spécialistes du secteur estiment néanmoins, que les quotas fixés ne sont pas à la hauteur des enjeux de la santé publique de demain. La population vieillissante, la généralisation de l’hospitalisation à domicile, le renforcement des services ambulatoires, … bien des signaux plaident en faveur d’un besoin plus important dans les années à venir.

En France, le numerus clausus pour les candidats aux écoles de masso-kinésithérapie est de 2750. Si cette sélectivité peut inquiéter bon nombre d’étudiantes et d’étudiants, ces derniers s’effraient plus encore des modalités pour sélectionner les futurs kinés libéraux et autres médecins généralistes. Car le passage par la Paces (Première année commune aux études de santé) fait peur tant la sélectivité est omniprésente. Il faut dire qu’au terme de ce cursus, chacun connaitra son sort avec la désignation (en fonction du classement) de prétendants aux métiers de médecins, dentistes, kinés, pharmaciens….Aujourd’hui, les kinés représentent la 3ème filière à l’issue de cette PACES après les médecins et les pharmaciens.

Devenir kiné libéral, une vocation qui peut apparaitre comme effrayante

On peut comprendre, que les étudiants soient de plus en plus nombreux à craindre ce passage par le système universitaire français avant d’intégrer un Institut de Formation en Masso Kinésithérapie (IFMK). Cette crainte de la sélection et du mode d’organisation de cette première année d’études (toutes filières confondues, les critiques envers la Paces sont de plus en plus nombreuses) représente un premier obstacle. Un second intervient alors très rapidement puisque la question du financement se pose alors. Car si certains peuvent avoir la chance d’intégrer des IFMK offrant un coût annuel de moins de 200 €, la majorité devra débourser, en moyenne, 4679 € par an, et ce pour les 4 années d’études nécessaires en France avant de pouvoir obtenir le diplôme. Cette durée des études fait du reste l’objet de demandes de la part des kinés libéraux et hospitaliers. En effet, ces derniers réclament le grade de master, qui ne leur est pas accordé, alors qu’ils n’obtiennent leur diplôme qu’après 5 années d’études (dont une année universitaire).

Un environnement qui pousse à étudier à l’étranger pour devenir kiné libéral en France

Face à ces deux obstacles (une sélection outrancière et une année intense, des frais de scolarité de plus en plus élevés), les étudiants sont de plus en plus nombreux à partir se former à l’étranger. Le phénomène n’est pas nouveau certes, mais il semble aujourd’hui prendre de l’ampleur. Chaque année, environ 3.600 nouveaux diplômés sont inscrits à l’Ordre des Masseurs Kinésithérapeutes. Un tiers de ces nouveaux kinés ont obtenus leur diplôme dans un autre pays de l’Union européenne. En Allemagne, par exemple, intégrer une PSO, l’équivalent des IFMK en France, n’implique pas une telle sélectivité, et les démarches  pour faire reconnaître les diplômes obtenus en Allemagne ne représentent qu’une simple formalité. On comprend alors pourquoi ces PSO, situés en zone frontalière, enregistrent entre 50 et 90 % d’étudiants français. Et question coût de la scolarité, on pourrait croire, que la France est plus attractive puisque la moyenne des frais de scolarité dans ces PSO est de 5.000 € (contre 4679 € en France), sauf qu’en Allemagne, le cursus se déroule sur 3 ans contre 4 ans en France. Dans ces conditions, le nombre de kinés libéraux, ayant obtenu leur diplôme dans un autre pays de l’Union européenne, est appelé à augmenter à moins qu’une nouvelle réforme des études de santé en France ne rende la situation plus attractive.

Et vous, ou avez-vous eu obtenu votre diplôme de masseur kinésithérapeute ? Comprenez-vous les problèmes que représentent cette augmentation conséquente du nombre de diplômés étrangers ?

18 commentaires sur « Devenir kiné libéral, faut-il étudier en France ou à l’étranger ? »

  1. Violaine Bécus article intéressant pour Antoine

  2. Vraiment mal écris. Il serait peut être bon de comparer les prix de différentes écoles allemandes ? À Freiburg 2 sont gratuites. Et il y en a tout le Long du Rhin, c’est par la peine de se precipiter à kehl, ils y en a tout le long du Rhin et le reste du baden wurtemberg et ouvre des portes bien plus intéressantes dans la poursuite d’etudes qu’en France: bachelor Master Doctorat, PhD … Et sinon vous comparez le niveau qu’il faut pour entrer dans l’école (et encore) mais le niveau demandé pour en sortir ? Bien que le cursus soit souvent fait dans un cadre « familial » et bon enfant, la staatexam n’est pas une promenade de santé. 36 matières à passer sur 1mois, les sujets portant sur 3 ans de formation…

    Bref c’est quoi cet article ? A part parler d’argent (avec des valeurs fausses) vous ne comparez absolument rien. Ha et vous noterez que les élèves doivent aussi apprendre une langue et une culture qui n’est pas la leurs, parfois partir loin de chez eux pour accèdé à leurs ambitions.

  3. Avant il n’y avait qu’un seul concours d’entrée pour toutes les écoles de France le même jour dans son académie donc un seul payement pour le concours et ensuite on se débrouiller pour avoir une place dans une école…

  4. Beaucoup de kines formes, à la ça vite en Belgique

  5. Diplômée en Belgique en 2003. Je suis partie en Belgique pour des questions financières, 500€ environ l’année. 4 années d’études contre 3 à l’époque en France. Et je n’ai pas été formée à la va – vite, j’ai pu comparer min cursus avec un copain qui faisait ses études de kiné en même temps en France!

  6. Verissel Sylvie faux Sylvie
    Je suis médecin généraliste et dans notre milieu on sait que la formation en Belgique des kinésithérapeutes est solide

  7. Même parfois plus complète qu’en France !

  8. je trouve vraiment dommage de laisser filer notre jeunesse se former à l’étranger car les parcours Français sont inaccessibles et chers !

  9. Benjamin lis donc ça pour ton avenir, ?

  10. Mon fils vient d’être diplômé du master kinésithérapie de l’université de médecine de liège. La sélection redoutable chaque année,le niveau avec des cours communs avec les étudiants en médecine pendant les premières années et la qualité d’enseignement reçue par des médecins spécialistes et docteurs en kinésithérapie équivaut à médecin réadaptateur en France. C’est une formation d’excellence reconnue également en suisse.

  11. Faire PACES pour devenir Kiné en France n’est pas la bonne solution. Évidemment cette solution couplée au numerus clausus permet à la France de ne pas former beaucoup de kiné et donc d’économiser de l’argent sans se soucier des patients qui n’arrivent que difficilement à trouver des praticiens. De plus les étudiants manquent de débouchés. Regardez l’exemple des pays étrangers qui sans diminuez là qualités enseignements forment des kinésithérapeutes qui une fois sur le marché du travail feront leur trou en se spécialisant, en s’installant dans les déserts médicaux notamment. Merci aux Belges, aux Espagnols et aux Roumains notamment d’accueillir nos jeunes et des les former qui plus est super bien. Et Honte à ceux qui font que les études de kiné coûtent 10 000 € par an et s’étalent sur 5 ans en France.

  12. Verissel Sylvie faux, très bonne formation en Belgique.Même des fois mieux formés qu en France et également moins chers aussi

  13. Je confirme excellente formation, et au niveau recherche ils sont excellents, on peut si on le veut poursuivre avec un doctorat en kinésithérapie. Incroyable les gens qui jugent sans connaître, exaspérant … bref

  14. En Allemagne? Vraiment? Mais ils sont complètement fous!

  15. Préférable d ‘ aller en Belgique pour avoir la frite .

  16. heureusement que des kinés etrangers sont la pour soigner dans les deserts médicaux avant de critiquer ces etrangers aller ou ily a des besoins

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