La réalité virtuelle fait partie des avancées technologiques, qui suscitent le plus d’espoir dans la communauté scientifique en général et dans le corps médical en particulier. Les kinés libéraux sont concernés au premier rang par ces nouvelles applications de réalité virtuelle, même s’il reste encore à répondre à certaines problématiques, soulevées par le sujet.
Les innovations et les progrès au service de la masso kinésithérapie
Il suffit d’étudier l’évolution du métier de kiné libéral ou même de kiné hospitalier pour comprendre à quel point la profession a bénéficié de progrès techniques et scientifiques depuis plusieurs années. Si la kinésithérapie concerne toute la population, depuis les personnes âgées jusqu’aux plus jeunes, l’aspect préventif de la discipline s’est fortement accru ces dernières années. De nouvelles techniques se généralisent et/ou progressent comme la microkinésithérapie, la cryothérapie, l’électrothérapie, la laser thérapie, …
Les innovations techniques ont permis aussi d’élaborer des équipements permettant d’optimiser le recours à ces techniques de soins et de faciliter la prise en charge du patient par le kiné libéral ou hospitalier. Le dynamomètre digital représente ainsi un gain d’efficacité pour les mesures d’efforts à réaliser par le professionnel de santé.
Si la masso kinésithérapie s’est appuyée, ces dernières décennies, sur ces évolutions techniques et technologiques, la discipline devrait continuer à tirer pleinement profit de ces progrès, notamment pour tout ce qui concerne le digital.
La réalité virtuelle, un nouveau support pour les cabinets de kinés libéraux
Aujourd’hui, c’est la réalité virtuelle qui fait son entrée dans les cabinets de kinés libéraux. Avec ces solutions innovantes, le kiné libéral dispose désormais d’un moyen ludique pour effectuer ses bilans mais aussi pour conduire ses séances de rééducation fonctionnelle. La réalité virtuelle vient compléter l’expertise du kiné libéral, et plusieurs casques de réalité virtuelle sont d’ores et déjà disponibles sur le marché français.
Les exercices sont variés et se présentent sous la forme d’activité ludique, ce qui permet aux patients d’oublier la douleur pour se concentrer sur l’exercice à réaliser. Il s’agira ici de tirer au pistolet sur des cibles mouvantes, ou là de jouer au ping-pong ou même au bowling. Chaque exercice (2 ou 3 minutes) répond à un objectif précis, et le patient multipliera ces exercices au cours d’une séance de kiné (en général de 4 à 5 exercices par séance). L’utilisation de la réalité virtuelle pourra être proposée au patient en position debout ou assise, et dans le cas d’un travail sur l’équilibre, le patient-joueur pourra alors prendre place sur une plateforme instable.
La séance chez le kiné libéral se transforme alors en une nouvelle expérience ludique, très appréciée des patientes et des patients.
Des progrès attendus et une profession de kiné libéral en pleine transformation
Apparue il y a quelques années dans le domaine médical, la réalité virtuelle laisse présager bien d’autres applications. Et le kiné libéral n’est pas la seule profession à en profiter dans le domaine de la santé. Ainsi, dans certains hôpitaux, des applications de réalité virtuelle plongent les patients dans un univers apaisant et féérique avant la réalisation de soins ou d’examens douloureux ou angoissants comme les biopsies, les ponctions lombaires ou encore les soins aux grands brulés. Des études sont en cours pour savoir si ces solutions de réalité virtuelle peuvent remplacer, à terme, l’utilisation de gaz euphorisant.
Enfin, la réalité virtuelle offre un autre avantage pour les kinés libéraux. Grâce aux progrès quotidiens en la matière, certaines de ses applications sont désormais accessibles au grand public, ce qui permet aux patients de répéter, si besoin, les gestes à réaliser chez eux.
Si ces progrès semblent ouvrir de nouvelles opportunités aux masseurs kinésithérapeutes, la réalité virtuelle pose aussi question à une époque, où les kinés libéraux se déclarent indignés et inquiets face aux nouvelles prérogatives données aux chiropracteurs. Quelle garantie peuvent-ils avoir, que dans les années à venir ces applications ne soient proposées aux patients sans le passage par un cabinet de kinésithérapie ?
Pour vous, la réalité virtuelle et ses développements à venir représentent-ils un atout pour les kinés libéraux ou peuvent-ils représenter un danger pour la qualité des soins ?
Merci pour toutes ces informations. tony clifton taxi
je suis vraiment très heureux de voir un article qui parle de notre domaine d’activité