Libérez l’accès aux soins de kiné …même en prison !
Si la population française éprouve des difficultés à obtenir un rendez-vous médical, certaines catégories de la population sont encore plus exposées comme les personnes incarcérées.
En savoir plusSi la population française éprouve des difficultés à obtenir un rendez-vous médical, certaines catégories de la population sont encore plus exposées comme les personnes incarcérées.
En savoir plusCet été 2022 est marqué par de nombreux débats et d’innombrables discussions autour du thème du « système de soins en France ». Les kinés libéraux et hospitaliers comme toutes les autres professions de santé participent ces préparatifs devant conduire à une profonde transformation.
Lors des dernières assises nationales de la kinésithérapie, un débat a semblé créer consensus autour d’une évolution de la dénomination même de la profession. Le masseur-kinésithérapeute d’aujourd’hui deviendrait ainsi le kinésithérapeute de demain. Un changement de nom, qui montre combien le métier a évolué.
Dans le domaine de la santé, le début de cet été 2022 est marqué par la menace de services d’urgences saturés et incapables de répondre aux besoins de soins. Les kinés libéraux comme tous les professionnels libéraux de santé sont cependant prêts à répondre à l’appel lancé par le nouveau ministre de la santé et de la prévention.
Le nouveau ministre de la santé est connu depuis le 4 juillet. Plus qu’une simple désignation, le gouvernement insiste sur le changement d’approche qu’il représente en soulignant l’importance donnée à la négociation et à la concertation avec tous les professionnels de santé.
A l’été 2021, les kinés libéraux et plus généralement tous les professionnels libéraux de santé bénéficiaient d’une évolution de leur protection sociale en cas d’arrêt de travail. Un an après la mise en place du versement de ces indemnités journalières, l’heure d’un premier bilan est arrivé, et de graves dysfonctionnements ont été constatés.
Est-il pénible d’être kiné libéral en 2022 ? La question est d’importance, puisqu’elle déterminera une partie des évolutions du mode de calcul des retraites. Et les débats s’annoncent difficiles et tendus, même si une étude confirme cette pénibilité.
En se dotant d’outils (les algorithmes) de plus en plus efficients et puissants, l’Assurance Maladie communique largement sur ses efforts pour rendre sa politique de contrôle plus efficace. Les kinés libéraux et les autres soignants peuvent le regretter, d’autant plus que ces professionnels de santé respectent, dans la quasi-totalité des cas, les règles légales et déontologiques.
Si l’accès direct aux kinés a été voté pour une expérimentation de 3 années, il n’est à ce jour toujours pas en place. Les hostilités entre les médecins et les masseurs kinésithérapeutes expliquent en partie ce constat, alors que l’IGAS formule 18 recommandations pour rendre cette expérimentation plus efficace.
Voilà bien un titre qui interpelle à un moment où la question des déserts médicaux concentre l’attention de tous les acteurs de la santé. Pourtant, la question a déjà été posée, et la question de la démographie de la profession fait toujours débat.