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Les études de kiné à la rentrée 2023, vers un cursus plus égalitaire ?

Le gouvernement a publié un arrêté pour satisfaire à une exigence ancienne des étudiants en masso-kinésithérapie. Désormais les IFMK publics voient leurs frais d’inscription encadrés par la loi. La mesure sera-t-elle suffisante pour rendre la formation plus attractive ? 

S’inscrire dans les études pour devenir kiné : mode d’emploi 

Comme chaque année, le début de l’été marque également la fin de la phase principale d’orientation pour les néo bacheliers. Comme chaque année, de nombreux lycéennes et lycéens ont donc pu exprimer leurs vœux, et les études de santé figurent toujours parmi celles les plus plébiscitées. La réforme du 1er cycle des études de santé est désormais pleinement entrée en vigueur. 

La Première année commune des études de Santé (PACES) a disparu pour laisser place à de nouveaux cursus, qui se veulent moins élitistes et discriminants. Les futurs kinés ont ainsi le choix de s’inscrire en Parcours d’accès spécifique Santé (PASS) ou en licence avec Option Santé (LAS). Ce n’est qu’à l’issue de cette première année, qu’ils pourront rejoindre un des Instituts de Formation en Masso Kinésithérapie. Il faut souligner, que certaines passerelles existent également pour les étudiants en licence STS (Biologie) et ceux en STAPS, afin qu’ils puissent, eux-aussi, la première année du cursus officier pour devenir masseur kinésithérapeute. 

Après 3 ans d’application, ces nouveaux cursus suscitent toujours la grogne et la colère des étudiantes et étudiants, qui estiment qu’ils sont aussi élitistes et exigeants que la PACES, qu’ils remplacent. Car si le « numerus clausus » a été officiellement supprimé en France pour les professions de santé, toujours est-il que le nombre de places ouvertes en IFMK reste limité et encadré par les autorités publiques. Les places sont donc chères pour les étudiantes et les étudiants, qui doivent figurer parmi les meilleurs pour pouvoir intégrer le cursus de leur rêve. 

Une rentrée 2023 plus « égalitaire » en 2023 pour les futurs kinés libéraux ? 

Le coût de ces études en IFMKR fait notamment partie des revendications les plus récurrentes tant chez les étudiants que chez les kinés libéraux et hospitaliers déjà en exercice. En effet, il existe des Instituts de formation en maso kinésithérapie privés et d’autres établissements publics. Les étudiants se désolaient, depuis plusieurs années, de constater une très grande différence de tarifs entre les multiples établissements publics, certains étant 25 fois plus chers que d’autres. Cela créait selon eux un système inégalitaire. Ces reproches ne pourront pas être adressés pour cette rentrée 2023. Ainsi un arrêté publié le 27 mars, et faisant suite à une annonce du conseil d’Etat d’octobre 2022, a encadré les tarifs des 25 instituts publics. Désormais ces IFMKR devront, dès cette rentrée de septembre 2023, appliquer les mêmes tarifs que ceux pratiqués pour l’inscription à l’université à savoir 170  euros / an pour le premier cycle (1ère et 2nde année) et 243 € pour le second cycle (3ème et 4ème année). Le même arrêté fait enfin droit à une autre demande des associations d’étudiants en soulignant : «   Aucun frais de scolarité supplémentaire ne peut être demandé aux étudiants des instituts de formations publics préparant au diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute »

Ces réponses apportées à ces demandes déjà anciennes ne constituent pas une réponse totale aux attentes et désirs des principaux concernés, qui continuent à dénoncer la sélectivité du cursus en IFMK ; Cette sélectivité explique en grande partie le nombre toujours croissant d’étudiants français, partant à l’étranger suivre leur formation, et revenant ensuite en France pour exercer le métier de leur rêve. 

Et vous, considérez-vous cette évolution des tarifs des IFMK publics comme prometteuse en termes d’attractivité de la formation ? Estimez-vous que l’augmentation du nombre de diplômés hors de France constitue un problème ? 

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